Lorsqu'un entrepreneur dirige une société, il peut choisir différents modes de rémunération, notamment le salaire et les dividendes. Certains dirigeants envisagent de se verser uniquement des dividendes pour optimiser leur fiscalité. Mais cette stratégie est-elle légale ? Quels sont les risques et les implications ? Faisons le point.
Le salaire est une rémunération perçue par le dirigeant en contrepartie de son travail au sein de l’entreprise. Il est soumis aux cotisations sociales et à l’impôt sur le revenu. À l’inverse, les dividendes constituent une répartition des bénéfices aux associés et sont soumis à un régime fiscal spécifique (PFU de 30 % ou imposition au barème progressif après abattement).
Sur le plan strictement légal, il est possible pour un dirigeant de ne percevoir que des dividendes, à condition qu’il ne soit pas en contrat de travail avec la société. Cependant, plusieurs éléments doivent être pris en compte :
Plutôt que de se rémunérer uniquement en dividendes, il peut être plus judicieux d’adopter une stratégie mixte. Un salaire minimum permet de garantir une couverture sociale tout en optimisant la fiscalité avec des dividendes. L’accompagnement d’un expert-comptable est essentiel pour trouver le bon équilibre en fonction de la situation de l’entreprise et du dirigeant.
Se rémunérer uniquement en dividendes est légal dans certaines structures, mais cela comporte des risques fiscaux et sociaux non négligeables. Il est recommandé de bien analyser sa situation et de se faire accompagner pour éviter toute mauvaise surprise. Un expert-comptable pourra vous conseiller sur la meilleure stratégie à adopter pour optimiser votre rémunération tout en restant en conformité avec la législation.